La Bretagne sera bien représentée aux championnats de France de surf qui se tiennent à Hossegor du 19 au 27 octobre, à travers le Collectif Bretagne mis en place par la Ligue. Un groupe de 62 compétiteurs, dont certains ont de bonnes chances de podium.
La costarmoricaine incarne l'espoir du surf made in breizh, en intégrant le pôle France à l'époque.
Aujourd'hui engagée sur les championnats du monde avec l'équipe de France, elle participera à Hossegor à la compétition junior, elle a aujourd'hui 16 ans, mais pas en open. "Elle n'a pas pu être présente l'année dernière, et cette année elle a envie d'honorer sa place de leader" commente Stéphane Ibarboure, le président de la Ligue de Bretagne.
Elle s'envolera ensuite pour les championnats du monde.
Pendant 1 an, le réalisateur Christian Roche a suivi les jeunes sportifs du Pôle espoir de Surf de Bretagne. Une plongée dans le grand bain au côté de Maëlys Jouault, qui espère disputer les prochains jeux olympiques.
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©Littoral / France 3 Bretagne/ Mook production
Les Bretons commencent à faire peur
Elle ne sera pas toute seule à Hossegor, et retrouvera d'autres espoirs bretons de la glisse.
Theo Julitte en shortboard open, Benoit Carpentier en stand up paddle, Hugo Losetti en long board… la liste s'allonge avec le dévellopement de nouvelles catégories. Stéphane Ibarboure cite également Yanne Fontaine et Gaspard Larsenneur, "qui ont dominé la coupe de France cette année".
Si les français engagés dans la coupe du monde, comme Jeremy Florès qui vient de remporter l'étape française d'Hossegor, ne seront pas présents aux championnats de France. "Cela laisse de la place pour faire des podiums dans les catégories reine, après cela dépends des conditions, de la forme du moment" tempère Stéphane Ibarboure.
Mais une chose est sûre, constate le président de la Ligue de Bretagne, "nous sommes de plus en plus nombreux et de mieux en mieux classés depuis quelques années, là les Bretons commencent à faire peur".
Avec, à Hossegor, des vêtements floqués à l'effigie de la candidature de la Torche pour les JO 2024. Histoire de rappeler à la Nouvelle-Aquitaine que pour cette compétition-là, ils sont toujours dans la course.