Il y a bien sûr les Journées du Patrimoine, mais pas que. C'est aussi le jour J pour les quelque 45 000 chasseurs de Bretagne, dont on attend un rôle de vigie dans un contexte d'épidémie de peste porcine africaine en Europe.
Il y a bien sûr les Journées du Patrimoine, mais pas que. C'est aussi le jour J pour les quelque 45 000 chasseurs de Bretagne, dont on attend un rôle de vigie dans un contexte d'épidémie de peste porcine africaine en Europe.
Si l'effectif baisse régulièrement depuis 7 ans, les chasseurs bretons restent 45 000. À raison de 6 à 8 kilomètres à chaque sortie, cela quadrille un certain territoire rural ou forestier.
"On demande aux chasseurs d'ouvrir l'œil, et s'ils voient un sanglier mort pour une raison inconnue, de prévenir les autorités qui feront le nécessaire" explique André Douard, le président de la Fédération régionale des Chasseurs de Bretagne.
L'épidémie de la peste porcine africaine, que les éleveurs bretons redoutent tant, est, en effet, partie d'Europe de l'Est, véhiculée par les sangliers sauvages.
Deux cas ont été confirmés ce vendredi sur la commune d'Etalle en Belgique, à quelques kilomètres de la frontière française.
Le sourire du chasseur
Pour ce premier jour de la chasse, les passionnés ont ressorti leur gilet multipoches et les fusils. Et même lorsque ces derniers restent silencieux, le plaisir est intact. "Ce que je préfère, c'est le travail des chiens, et être dans la nature" confie Romain, qui vit ses premières sorties.
D'ailleurs ne dit-on pas qu'une belle ouverture ne se mesure pas au poids de la gibecière, mais au sourire des chasseurs ?