Les autorités sanitaires belges ont confirmé ce samedi l’infection par le virus de la peste porcine africaine de deux sangliers sauvages dans la commune d'Etalle, située à une dizaine de kilomètres de la frontière française. L'inquiétude monte chez les éleveurs français.
Si la peste porcine africaine ne représente aucun danger pour l’homme, les porcs et les sangliers qu’elle affecte entraîne de fortes mortalités. Or, il n’existe ni vaccin ni traitement contre cette affection.
« Je n’ose pas imaginer le pire, mais en tous les cas, ce sont des choses que l’on prend très au sérieux » témoigne Paul Auffray, le Président Fédération Nationale Porcine, éleveur à Plouvara (22).
« Si la fièvre porcine devait arriver en France, elle bouleverserait complètement des échanges économiques, car cela aboutirait à la fermeture de nos frontières notamment au pays tiers » précise-t-il.
Dans leurs exploitations, les éleveurs doivent redoubler de vigilance avec les allées et venues, leurs déplacements, "et se demander s'ils ne doivent pas reporter tel ou tel voyage" explique Paul Auffray.
Les services de l'Etat mobilisés
Les services de l’État ont renforcé les mesures de surveillance en élevage et en abattoir par les services vétérinaires.
Il est également demandé aux promeneurs en forêt de ne pas aller dans des élevages sans avoir pris toutes les mesures d’hygiène requises et respecter les mesures de biosécurité mise en place.