Le confinement impose des règles strictes quand à la pratique d'une activité physique. Certaines personnes peuvent bénéficier d'une ordonnance, des situations particulières et limitées. 

"Tout le monde a bien son ordonnance et son attestation de déplacement ?" Dans le Finistère, Erwan Thoby, maître-nageur sauveteur diplomé d'Etat et éducateur sportif sport santé commence toujours avec ce petit rappel, avant d'entamer une séance de longe-côte ou de marche nordique sur la plage. Dans ses rangs, Dominique. "J'ai un métier qui est assistante dentaire qui fait que j'ai des inflammations récurrentes au coude. La seule chose que je puisse faire c'est vraiment nager." 

Elle fait partie de ceux pour lesquels l'activité physique est autorisée pendant le confinement, prescrite par un médecin.


Pratique physique adaptée


Le Docteur Karl Chaory, médecin de médecine physique et réadaptation et médecin du sport à Rennes rappelle : "La liste des pathologies concernées est prédéfinie, basée sur les maladies classées en ALD (affection longue durée) comme le diabète, la dépression, l'AVC, le cancer, l'infarctus du myocarde...Il y en a une trentaine." 

Le sport sur ordonnance existe depuis mars 2017, inscrit dans la loi. "Dans le cas de cette pratique, il faut savoir que seuls certains professionnels sont habilités à l'encadrer : des kinésithérapeutes, des psychomotriciens ou des éducateurs sportifs titulaires d'un diplôme dans le domaine de l'activité physique adaptée."  A noter qu'en général, il n'est pas remboursé par la Sécurité sociale. 

"C'est important de préciser tout ça" explique Karl Chaory car des salles de sport ont récemment proposé d'ouvrir leurs locaux à leurs adhérents, si ces derniers avaient une ordonnance. "Il ne faut pas que cela devienne un acte d'opportunisme économique. L'ordre des médecins a dû faire un rappel à l'ordre à ce sujet."


La pratique physique adaptée, un moyen de prévenir les formes graves de Covid


"La pratique physique adaptée prend une dimension particulière pendant ce confinement, avec une prise de conscience de son importance qui monte dans les structures qui nous gouvernent et qui ont permis son autorisation" note Karl Chaory. 

"On ne peut pour l'instant pas guérir la Covid-19, on peut prévenir les formes graves, en préservant la condition physique des personnes à risques. C'est important pour ces gens-là de continuer à se maintenir." 


 
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