13 tonnes de poissons ont été réintroduites dans le lac de Guerlédan cette année. Cette action fait suite à la vidange réalisée en 2015 qui a permis d’effectuer des travaux sur le barrage hydroélectrique.
13 tonnes de poissons, dont 20 % de perches, de sandres et de brochets et 80 % de gardons, de carpes et de tanches ont été lâchées dans le lac de Guerlédan en 2016 suite à la vidange, car avant ces travaux, le lac avait été vidé de ses poissons.
Cette réintroduction s'est faite en deux temps. En janvier, la Fédération de pêche a introduit 9 tonnes de poissons (mélange de jeunes et d’adultes reproducteurs) en provenance d’étangs de Brennes (Indre).
En novembre et décembre, environ 4 autres tonnes de poissons ont ajoutées, ils provenaient aussi des étangs de Brennes.
Selon la Fédération de pêche, il y aurait beaucoup de petits brochets et d’alevins de poissons blancs, ce qui prouve que les poissons se sont déjà reproduits.
La pêche ouverte?
Les pêcheurs devront encore attendre un peu pour pouvoir reprendre leur activité favorite, car la pêche n'est pas autorisée pour le moment sur le lac de Guertlédan. Les modalités de réouverture seront définies par arrêté préfectoral avant le 31 décembre.
Par ailleurs, des travaux piscicoles et halieutiques ont été réalisés pendant l’assec du lac. Les travaux consistaient à rallonger les cales de mise à l’eau de Beau Rivage (commune de Caurel), de Trégnanton (commune de Saint-Gelven), et de l’anse de Sordan (Saint-Aignan), à créer des zones de stationnement à Landroannec (commune de Mûr-de-Bretagne) et Trégnanton (commune de Saint-Gelven) ou encore créer une frayère artificielle à brochets à Landroannec (commune de Mûr-de-Bretagne).
Ces travaux ont coûté 114 000 € à EDF.
Pourquoi le niveau de l’eau est-il si bas actuellement ?
Le niveau d’eau dans le lac de Guerlédan est historiquement bas : 117,07 m ce 16 décembre pour un niveau habituel à cette époque de l’année autour de 121,8 m (cote hivernale), soit environ 4,7 m de différence. La faute au manque de précipitations. En effet, la quantité d’eau entrant dans le lac est inférieure à celle qui est lâchée depuis le barrage de Guerlédan. Pourquoi ? Car EDF a l’obligation de maintenir le débit de l’eau dans le Blavet, à l’aval des barrages de Guerlédan/ SaintAignan, à 2,5 m3/s. Cela permet de répondre aux besoins de production d'eau potable. EDF "soutient" ainsi le débit du Blavet depuis la fin du mois de juin 2016. "C’est un record en termes de durée, car même l’étiage de 2011 qui était particulièrement long et qui sert de référence s’était arrêté fin novembre", selon EDF.