Le nez qui coule, l'envie d'éternuer régulièrement, des symptômes fréquents, au printemps pour les quelque 20% de la population allergique aux pollens. Un problème de santé publique. Dans cinq villes bretonnes, le réseau Capt'air suit la trajectoire et les origines de ces pollens.
L'atmosphère avec l'arrivée du printemps s'est chargée de pollens de bouleaux, de chêne, de platane, de graminés, ces derniers présents eux depuis début mars dans l'air... du coup, les yeux rougissent, les nez coulent et les éternuements se font intempestifs. Comme chaque année à cette époque, les symptomes d'allergies s'expriment. Le nombre de personnes allergiques aux pollens a triplé en 30 ans.
Le réseau Capt'Air dans cinq villes bretonnes
A Dinan, dans les Côtes d'Armor, sur le toit de l'hôpital, une girouette munie d'un aspirateur recueille les pollens dans un rayon de 30 kilomètres à la ronde, pendant une semaine. 10 litres par minute, pour reproduire la respiration humaine. Puis Sophie Frain, infirmière aéro-biologiste analyse au microscope ces pollens recoltés dans l'air. Le réseau Capt'air Bretagne, communique ensuite sur la concentration de ces pollens dans l'air pour cinq villes de la région, Brest, Rennes, Saint-Brieuc, Pontivy et Dinan. Des informations qui servent aux médecins et aux patients, pour commencer leurs traitements notamment.
C'est d'ailleurs en ville, qu'il y a la plus forte proportion de personnes allergiques aux différents pollens.
Le reportage à Dinan (22) de Catherine Carlier et Thierry Bréhier
Le reportage à Dinan (22) de Catherine Carlier et Thierry Bréhier - Interview : Sophie Frain, analyste pollinique Capt' Air Bretagne