C'est le plus bas niveau d'algues vertes enregistré depuis 2002, sur les plages bretonnes. Peut-on s'en réjouir? Oui, mais attention, leur échouage est plus tardif que d'habitude et le combat contre ce fléau n'est pas encore gagné.
Dans la baie de Saint-Brieuc, les échouages d'algues vertes sont plus tardifs que d'habitude et aussi beaucoup moins importants. L’an dernier à la même époque, elles étaient arrivées dès le début du printemps et avaient même obligé certains maires à interdire l’accès aux plages. Au total, 9 000 tonnes d’algues vertes ont été ramassées en 2017, contre 1 700 tonnes, pour l'instant, cette année.
A l'échelle de la région, les derniers survols aériens effectués par le CEVA, le Centre d'études et de Valorisation des algues, ont enregistré le plus bas niveau de surfaces couvertes par les ulves depuis 2002, une situation qui s'explique par les fortes tempêtes hivernales et le faible ensoleillement au printemps. Des facteurs météorologiques auxquels s'ajoute une meilleure qualité des eaux. Même si des efforts restent encore nécessaires. D'ailleurs, pour dénoncer une nouvelle fois les algues tueuses, un rassemblement est prévu ce jeudi à 18H30, plage de la Grandville à Hillion.
L'Etat et la Région ont ouvert un site internet. Il y sera possible de mesurer l'évolution des marées vertes. Mais aussi de rappeler la dangerosité de ces dernières, lorsque les algues se décomposent sur la grève.