Décès d'un joggeur : le parquet va faire analyser la vase

Dans l'affaire du décès d'un joggeur retrouvé mort embourbé jusqu'à la taille à Hillion dans l'estuaire du Gouessant, le procureur de la République de Saint-Brieuc va faire analyser la vase en surface et en profondeur. Les émanations de gaz issues de la vasière ont également été mesurées.

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Les investigations menées par le parquet de Saint-Brieuc se poursuivent dans l'affaire de la mort d'un joggeur près d'Hillion dans les Côtes d'Armor. Comme annoncé la semaine dernière, des auditions ont eu lieu auprès de la famille de la victime et des secouristes intervenus sur le lieu où a été retrouvé le joggeur.

Selon Bertrand Leclerc, procureur de la République de Saint-Brieuc, "aucune des personnes interrogées jusqu'à présent n'a été marquée par la présence d'algues vertes et n'a été incommodée ou ressenti des picotements particuliers qui auraient pu être provoqués par le dégagement d'algues en décomposition".

Un laboratoire extérieur au département

Le procureur de la République explique que des prélèvements de vase en surface et en profondeur ont été effectués la semaine dernière. De même des mesures de quantité et de toxicité ont été menées sur les émanations de gaz . Bertrand Leclerc précise que pour éviter toute polémique alors que les associations écologiste ont annoncé leur intention de déposer plainte pour mise en danger de la vie d’autrui à l’encontre du préfet, "il a fait appel à un laboratoire extérieur au département pour procéder à l'analyse de ces prélèvements", "une mesure de prudence en toute impartialité".

 

Pas d'autopsie prévue

Dans un premier temps, l'enquête avait conclu à un arrêt cardiaque sans plus d'investigation, ce qui avait provoqué la colère des associations environnementales qui avaient réclamé une autopsie de la victime.

Le procureur de la République écarte l'idée d'une autopsie du corps, "la famille y étant farouchement opposée". De plus "l'intéret d'une autopsie pour rechercher des gaz toxiques serait limité vu qu'avec le temps qui passe, le corps en décomposition dégage lui-même des gaz" précise le magistrat.

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