A mi-chemin entre le kayak de mer et la planche classique, le finboard, autrement dit planche avec palmes, commence à faire son apparition le long des côtes bretonnes. Ce produit, créé par le pordicais Guillaume Turbec en 2016, s'offre comme une alternative aux autres loisirs nautiques.
Ludique, peu encombrant, léger (environ 4 kg) : le finboard a bien des avantages, selon son concepteur. Il veut en faire la démonstration en proposant lui-même des scéances d'initiation, ce jour-là à Binic, dans les côtes-d'armor.
En combinaisons ou, pour les plus réchauffés, en maillots de bain, un petit groupe écoute les conseils d'utilisation avant de se mettre à l'eau : "Allongez-vous à plat ventre sur la planche, saississez-là de chaque côté puis donnez quelques coups de palmes !" Reste à prendre du plaisir. Ils reviendront enchantés.
Une alternative aux sports de glisse
Pour les adeptes du paddle ou du longe côte, ce nouveau venu sur le marché des sports de glisse offre une autre alternative. Grâce aux palmes, on peut atteindre une vitesse de 5 km/heure, de quoi avoir déjà des sensations un peu sportives. Un produit grand public qui permet aussi pour les moins aguerris de découvrir plus tranquillement le rivage, le temps d'une randonnée cotière.
Il existe plusieurs modèles de finboard : celui de base mesure 1,10 mètre, composé en fibre de verre ou de carbone. Mais aussi une version avec vision sous-marine.
La société Elvasport, qui les commercialise, a déjà vendu quelque 500 finboards à des particuliers et à quelques clubs nautiques. Son patron mise sur un intérêt croissant pour son invention du côté des prestataires de loisirs en mer mais aussi pourquoi pas, du côté des sauveteurs en mer.