Le tribunal administratif de Rennes a tranché : la commune de Guerlédan gardera son nom.
Le 1er janvier dernier, après de nombreux mois d'interrogations, l'union de Mûr-de-Bretagne et de Saint-Guen s'est concrétisée sous le nom de Guerlédan. Et c'est justement cette appellation qui posait problème à six communes alentour (Saint-Aignan, Caurel, Sainte-Brigitte, Saint-Gelven, Perrret, Laniscat) qui ont déposé recours sur recours pour empêcher ce mariage, jugeant l'union comme une "spoliation" qui pourrait leur porter "préjudice".
Mais ce jeudi, le tribunal administratif de Rennes les a déboutées. "La requête de la commune de Saint-Aignan et autres est rejetée". Dans le jugement, la juridiction prend acte du fait que les communes qui l'ont saisie se plaignent de la "forte connotation touristique" de l'appellation Guerlédan, mais elle estime que "le préfet des Côtes-d'Armor n'a pas entaché sa décision d'erreur d'appréciation en retenant Guerlédan pour nom de la nouvelle commune."