La petite-fille d'Yvette Le Poulennec s'est présentée à l'hôpital le soir du meurtre de l'octogénaire, jeudi 05 avril, avec une profonde coupure au bras.
Elle a évoqué une rixe avec sa grand-mère, selon un communiqué du Parquet. Elle a été internée en hôpital psychiatrique.
La petite-fille d'Yvette le Poulennec a été déclarée irresponsable pénalement en novembre 2020. IL n'y a donc pas eu de jumement pour le meurtre de l'octogénaire, résidant à Saint-Pabu.
Les faits
La femme de 87 ans avait été retrouvée morte à son domicile ce vendredi 7 avril. Sa petit-fille était le principal suspect des enquêteurs, avait rapporté un communiqué du Parquet de Saint-Brieuc.
Cette femme âgée de 36 ans s'est présentée la nuit du 5 avril aux urgences du centre hospitalier de Guingamp, avec "une coupure profonde au poignet". Elle vit dans la région de Rennes.
"Elle aurait évoqué, parmi des propos confus, une rixe avec sa grand-mère" précise le communiqué.
Yvette Le Poulennec a été retrouvée par des voisins, au petit matin à son domicile, sans vie, avec de nombreuses plaies par arme blanche sur le corps.
Déjà la piste familiale avait été évoquée par le Parquet de Saint-Brieuc, en charge de l'enquête confiée à la gendarmerie.
La petit-fille d'Yvette Le Poulennec a été interpellée ce samedi matin à l'hôpital "à l'issue de ses soins".
Son état psychique "très perturbé" et ses "propos incohérents" ont été jugés incompatibles avec une mesure de garde à vue.
Elle a été admise en hospitalisation psychiatrique "sous contrainte".
Une personnalité de la commune
Yvette Poulennec, ancienne infirmière parisienne, était revenue dans sa région d'origine pour prendre sa retraite.
Elle vivait seule et était très appréciée dans la commune, où elle participait activement à la vie du club du 3ème âge, les Ajoncs d'Or.
"Elle était gentille, calme, posée, toujours d'humeur égale" raconte Denise Levasseur, qui l'avait encore croisée la veille de son décès, au club du 3ème âge.