La start-up NewWind, dont le concept innovant de "l'arbre à vent" semblait promis à un bel avenir, a été mise en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Saint-Brieuc.
La société avait été mise en redressement judiciaire pour une durée de 6 mois, renouvelable deux fois. Le 8 mars dernier, à la demande de l'administrateur judiciaire et du dirigeant, le tribunal de commerce de Saint-Brieuc a prononcé la liquidation judiciaire. Une mesure prise faute de trésorerie, la société ne pouvant plus payer les salaires de la dizaine d'employés.
Un arbre à vent pour produire de l'électricité
L'idée novatrice de la société NewWind était "l'arbre à vent" : un arbre stylisé au tronc d'acier d'une dizaine de mètres équipé d'une centaine de feuilles en plastique agissant comme de multiples mini-éoliennes silencieuses. NewWind entendait ainsi réconcilier nature et technologie, tout en rapprochant le consommateur de son moyen de production, et en lui assurant puissance et autonomie.Un des prototypes de "l'arbre à vent" avait été installé en 2014 à la Cité des télécoms de Pleumeur-Bodou dans les Côtes-d'Armor.
Les promoteurs de "l'arbre à vent" tablaient sur une augmentation commandes pour réduire les coûts de fabrication et le rendre accessible au grand public. Sauf que les investissements n'ont pas suivi.À la Cité des télécoms, l'arbre produit de l'électricité
L'ancien ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg avait porté de grands espoirs dans le succès de l'entreprise. Il avait pris une participation à l'automne 2015 à hauteur de 56 000 euros et avait assuré la présidence du conseil de surveillance de l'entreprise jusqu'à l'automne 2016.