Suppression d’emplois chez Nokia : Lannion fait corps avec les salariés

Au lendemain de l’annonce de 402 suppressions d’emplois à Lannion, le personnel de Nokia a manifesté avec l’énergie du désespoir et le soutien des élus locaux…
 

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Le coup de massue provoqué par l’annonce du plan de licenciement était encore perceptible aujourd’hui. Avec l’énergie du désespoir, le personnel s’est mobilisé dès 11 h devant l’entrée d’une entreprise, qui sera bientôt amputée de plus de la moitié de ses effectifs. Tour à tour, les représentants syndicaux ont dénoncé la "brutalité d’un plan qui fait peu de cas de l’engagement des salariés". Investis sur le dossier des technologies 5G, tous se sont mobilisés sans compter, sacrifiant parfois week-end et congés. Nokia négociera finalement ce virage technologique  sans une partie d’entre eux…

 

Le phare des technologies nouvelles

 

Personne n’a vu venir la lame de fond… du moins pas son ampleur. Le site de Lannion se sentait encore un peu protégé par son statut de tête chercheuse. Une entreprise comme Nokia n’allait pas se délester de ses bijoux de famille… car la recherche et le développement c’est le phare qui éclaire la voie des technologies nouvelles.

 

Des recrutements... pour rien

 

D’autant que ces dernières années, Nokia n’a pas hésité à recruter. 200 emplois sur le site de Lannion dont un ultime CDI paraphé en décembre 2019. De jeunes ingénieurs qui seront sans doute amenés à quitter la région pour espérer rebondir ailleurs dans leur cœur de métier.

 

 

« Un gâchis » qui fait bondir les élus locaux. Paul Le Bihan, maire de Lannion et Joël Le Jeune, président de Lannion Trégor Communauté parle d’une même voix pour dénoncer les conséquences d’une telle mesure pour le bassin d’emplois. La Silicon Valley du Trégor va perdre 10 % de ses emplois industriels rattachés à l’univers des télécom.

 

 

Des élus déterminés à tenter l’impossible pour que Nokia revoit à la baisse une copie qui, si elle devait rester en l’état, pourrait très vite sceller le sort d’une entreprise qui comptait encore voilà vingt ans plus de 2000 salariés.

 

 

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