VIDEO. Quand le street-art de Miss.Tic habillait les murs de Saint-Brieuc

Figure du street-art, Miss.Tic est décédée, ce dimanche, à l'âge de 66 ans. En 2011, le festival Art Rock de Saint-Brieuc lui avait donné carte blanche pour habiller les murs de la ville. "Le street-art, disait-elle, c'est offert à tous".

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C'est à Paris que Miss.Tic a tout d'abord façonné sa légende au milieu des années 80. Ses silhouettes de femmes brunes et sexy réalisées au pochoir parsèment les murs de la capitale. Des dessins de couleur noire réhaussés de slogans poétiques. 

Miss.Tic à Saint-Brieuc en 2011

En 2011, le festival Art Rock, à Saint-Brieuc, donne carte blanche à l'artiste parisienne pour sa 28e édition. Elle s'empare alors de la ville. Au dehors mais aussi dans le cadre d'une exposition baptisée "A la vie, à l'amor" et installée dans l'ancien Monoprix.

C'est à cette occasion que nous l'avions suivie à la trace, pour un reportage, dans les rues de Saint-Brieuc. "Le street-art, pour moi, ça reste dans les arts populaires, expliquait--elle à l'époque. C'est offert à tous. Alors, bien-sûr, il y a des gens qui ne vont pas le remarquer. Et d'autres qui vont se laisser surprendre, peut-être réfléchir. Ça va donner à penser".

durée de la vidéo : 00h02mn10s
L'artiste de street-art Miss.Tic était l'invitée du festival Art Rock à Saint-Brieuc en 2011 ©France 3 Bretagne

Plasticienne, poète, celle que l'on surnommait "la tatoueuse des villes" ou encore "la reine du pochoir" s'est éteinte ce dimanche, à l'âge de 66 ans. 

Sur les réseaux sociaux, les hommages sont nombreux. 

La nouvelle ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, évoque, dans un tweet,  "ses pochoirs devenus iconiques, résolument féministes" qui "continueront longtemps à poétiser nos rues".

Miss.Tic, qui avait emprunté son pseudo au personnage de la sorcière de la bande à Picsou, a, pendant plus de vingt ans, "enfilé l'art mur pour bombarder des mots coeurs", ainsi qu'elle l'écrivait sur le premier portrait d'elle placardé en noir et blanc dans une rue parisienne.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information