Manuel Valls a indiqué vendredi qu'il rencontrerait le jeune homme qui l'a giflé mardi à Lamballe (Côtes-d'Armor), condamné mercredi à trois mois de prison avec sursis et 105 heures de travail d'intérêt général.
"À travers le père ou l'avocate de ce garçon, il y a une demande de me rencontrer. Je le ferai, après cette campagne" de la primaire, a déclaré Manuel Valls sur BFMTV et RMC, expliquant vouloir essayer "de comprendre".
"J'ai envie de discuter. Un jeune homme d'une vingtaine d'années à peine qui se livre à cet acte, sans jamais l'excuser, je veux essayer, jamais d'excuser, mais de comprendre comment un jeune garçon peut basculer ainsi dans une forme de violence. Il ne faut pas laisser passer cette violence. Moi je crois à la règle", a expliqué l'ancien Premier ministre, jugeant que "c'est bien qu'il y ait des heures d'intérêt général".
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Condamné pour violences volontaires
Le garçon, âgé de 18 ans, a été jugé coupable de "violences volontaires sans incapacité de travail avec préméditation", dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), la procédure française de plaider-coupable. A l'issue de sa garde à vue, mercredi après-midi, le parquet a proposé une peine de trois mois de prison avec sursis et 105 heures de travail d'intérêt général (TIG) au jeune homme, qui l'a acceptée.
Une justice à deux vitesses
"Faut pas laisser cette violence", a martelé Manuel Valls, assurant qu'il "n'y a pas une justice deux poids deux mesures". "Il y a parfois une justice accélérée pour certains", avait dénoncé jeudi Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.