Si certains découvriront cette année le lac de Guerledan complètement à sec, ce n'est pas le cas de Rolande Guilloux, ancienne cartographe aujourd'hui à la retraite. Originaire de Mûr-de-Bretagne, elle a vécu les vidanges du lac depuis celle de 1966. A chaque fois, elle prend des photos.
La vidange du plus grand lac breton a débuté au mois de mars 2015 et se poursuit, laissant apparaître des paysages nouveaux, une vallée engloutie il y a quelques décennies. Ce lac artificiel de 400 hectares, long de 12 km et profond de 40 m, date de 1930, avec la construction du barrage hydroélectrique. Il se trouve à cheval sur les départements des Côtes d'Armor et du Morbihan. L'opération doit durer jusqu'au mois d'octobre afin de permettre un examen complet des installations hydroélectriques."C'est comme un linceul qui s'en va tout doucement"
Depuis que le lac se vide, les visiteurs sont nombreux à venir contempler ses dessous. Parmi eux, Rolande Guilloux, ancien cartographe aujourd'hui à la retraite. Depuis 1966, elle photographie les vidanges. Cette année, elle ne déroge pas à la règle et se rend régulièrement sur le site, qu'elle connaît par coeur. Elle ne se lasse pas du spectacle qui laisse entrevoir tous ces vestiges du passé.
F. Leroy, JM. Seigner, H. Notat