L'épidémiologiste rennais Pascal Crepey souligne l'influence du nouveau variant, le BA-2, dans les taux d'incidence observés en ce moment, notamment dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine. "Nous ne sommes pas encore dans une situation sûre vis-à-vis de l'épidémie" a-t-il estimé sur l'antenne de franceinfo.
"La situation [sanitaire] est moins bonne que ce que l'on aurait pu espérer", a estimé ce jeudi sur franceinfo l'épidémiologiste Pascal Crepey, quatre jours avant la levée de l'obligation du port du masque en intérieur et la fin du pass vaccinal. "Nous ne sommes pas encore dans une situation sûre vis-à-vis de l'épidémie", selon lui.
"On voit malheureusement une remontée de l'incidence dans certaines régions, comme la Bretagne", explique Pascal Crépey, professeur à l’EHESP de Rennes (Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique). "Ce qui se dessine, c'est une situation de remontée un peu générale", à cause des retours de vacances, "lié à ce deuxième variant Omicron, le variant BA.2."
Concernant la levée des contraintes, Pascal Crépey rappelle que "la fin de l'obligation du port du masque ne signifie pas l'obligation de ne plus porter le masque", et qu'il va falloir que "les personnes à risque continuent d'être très vigilantes dans les lieux avec beaucoup de brassage et mal ventilés."