Ce vendredi s'est déroulée la deuxième édition des championnats de France de longe-côte. Un sport qui séduit de plus en plus d’adeptes.
Ce vendredi, à Erquy (22), se sont déroulés les championnats de France de longe-côte. Appelé aussi "marche aquatique", ce sport consiste à marcher dans la mer, le corps immergé jusqu'au diaphragme. Les participants sont autorisés à utiliser une pagaie pour avancer.
Les femmes et les hommes de tout âge peuvent le pratiquer. Les participants peuvent concourir en solo ou en groupe, non mixte, de trois personnes maximum, du même âge.
Au total, quelque 400 personnes ont participé à cette course. Les longeurs, c'est-à-dire ceux qui pratiquent le longe-côte, viennent, pour la quasi-totalité, des régions françaises côtières.
Reportage : I. Rettig / C. Rousseau / P. Nau
Un sport méconnu
"C'est venu du Nord de la France, et c'est parti d'un entraîneur d'aviron qui, pour préparer ses hommes à la compétition, a fait le choix d'orienter les entraînements sur une activité plus douce et moins traumatisante" indique la vidéo de présentation.Les bienfaits de ce sport ne sont plus à prouver : "On est en milieu naturel, et on est porté par l'eau. Grâce aux différents exercices de fitness, on a un travail de renforcement musuclaire et également de cardio".
Le longe-côte est peut-être encore méconnu, mais connaît de plus en plus d'adeptes. Les pratiquants sont majoritairement des femmes, pour les deux tiers. Les longeurs sont majoritairement français : les plages de l'Hexagone sont principalement de sable, condition nécessaire à la pratique de la marche aquatique. Des clubs commencent à se voir le jour à l'étranger, mais aucune compétition internationale n'existe à ce jour.
En France, le succès grandit : on compte aujourd'hui 6 000 licenciés, répartis dans 65 clubs, dont 14 en Bretagne.