Après l'agression de contrôleurs samedi, certains conducteurs ont décidé d'exercer leur droit de retrait ce lundi, estimant que leur sécurité n'était pas assurée. Le trafic est depuis très perturbé. Une réunion avec le CHSCT a lieu en ce moment à Keolis à Brest afin de trouver "une issue rapide".
Ce matin, une partie du personnel du réseau de transport Brestois Bibus a décidé d'exercer son droit de retrait, estimant que sa sécurité n'était pas assurée. Cette décision fait suite à la violente agression de contrôleurs samedi dernier, dans le tramway. Trois individus ont été placées en garde à vue, puis présentées en comparution immédiate cet après-midi. Le procès a finalement été renvoyée au 3 avril et les trois personne concernées placées en détention provisoire, selon le secrétariat du procureur contacté par téléphone.
Selon les syndicats et notamment la CFDT de Bibus, l'un des auteurs présumés serait encore en liberté. L'homme est déjà connu par les agents de Bibus, il aurait menacé de mort un contrôleur jeudi dernier, avec un couteau. Les conducteurs ont donc débrayé ce matin, au fur et à mesure. Keolis n'est pas en mesure de communiquer sur leur nombre exact et espère pouvoir dénouer le conflit aujourd'hui. Une réunion se tient ce moment-même, avec le CHSCT afin de trouver une solution.