Ce que l'on sait des interpellations à Brest de 7 hommes soupçonnés de préparer un attentat

Lundi 20 janvier, sept hommes ont été interpellés dans le Finistère. Ils sont soupçonnés d'avoir un projet d' "action violente" sur le territoire français. Le coup de filet a été mené par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).


Sept hommes ont été interpellés lundi 20 janvier dans le Finistère, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en décembre pour "association de malfaiteurs à visée terroriste et criminelle". Comment s'est déroulée l'opération ?  Pourquoi ces hommes ont-ils été interpellés ? Voici ce que nous savons.
 

Comment s'est déroulé le coup de filet ? 


L'opération a été menée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Plusieurs des sept interpellations ont été réalisées au petit matin, dans le quartier de Pontanézen ainsi que rue Jean Jaurès à Brest.

Le parquet de Brest nous a précisé que les forces de l'ordre locales ont été prévenues de l'intervention mais n'ont pas été sollicitées pour les interpellations, même en soutien.


Que reproche la DGSI à ces 7 interpellés ?


Six des hommes interpellés ont entre 28 et 38 ans. Il y a également un mineur de 16 ans. Selon des sources proches de l'enquête, certains étaient fichés S (pour Sûreté de l'Etat) et faisaient l'objet d'un suivi pour leur appartenance à la mouvance islamiste radicale. 

Parmi les interpellés à Brest, un trentenaire a déjà été condamné pour apologie du terrorisme.
Ces hommes auraient été "très bavards et belliqueux sur les messageries cryptées". Ils préparaient des départs en Syrie mais à défaut de pouvoir le faire, "ils auraient affirmé vouloir commettre une action terroriste" en France. Pour autant, ils n'avaient aucune cible précise jusque là. Ils étaient surveillés depuis trois mois.
 

Qu'ont donné les perquisitions ?


Lors des perquisitions de ce lundi, des documents salafistes auraient été trouvés mais aucune arme, ni explosifs n'ont été saisis.

Mais des perquisition sont toujours en cours. Les investigations doivent permettre de déterminer la matérialité du projet d’action et des départs.
 

Et la suite ?


Selon nos informations, les personnes interpellées ont été placées en garde à vue au commissariat de Brest. Une garde à vue qui peut aller jusqu'à 96 heures. Ils sont entendus par les enquêteurs de la DGSI. Certains d'entre eux, les plus impliqués, devraient être "remontés" sur Paris.
 
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