Après la découverte mercredi d'un pantalon et de la carte vitale de Charlotte Troadec à Dirinon, les recherches se sont intensifiées dans cette zone du Finistère ce jeudi. La famille Troadec, domiciliée près de Nantes, n'a plus donné signe de vie depuis le 17 février.
Les recherches d'indices et de pistes suite à la disparition de la famille Troadec ont repris dans le Finistère, à proximité de Dirinon au lieu-dit Coat-Mez. C'est à cet endroit qu'un pantalon et la carte vitale de Charlotte Troadec, la fille de famille, ont été retrouvés mercredi soir par une joggeuse sur le bas-côté de la RD 33.
Ce jeudi matin, le périmètre de recherche a été élargi. L'hélicoptère de la gendarmerie, équipé d'une caméra thermique, a survolé les bois à proximité de Dirinon.
La voiture du fils retrouvée
Rebondissement dans cette affaire de disparition : la voiture du fils a été retrouvée ce jeudi matin à Saint-Nazaire sur le parking d'une église à proximité du port. Le véhicule, le seul qui était introuvable depuis la disparition de la famille Troadec le 17 février dernier, était activement recherché par les enquêteurs.Aucun corps n'a été découvert à l'intérieur du véhicule. Ce dernier a été recouvert d'une bâche noire et monté sur une plateau pour être emmené sur Nantes.Le véhicule du fils Troadec est actuellement analysé par les enquêteurs de la police scientifique à Saint Nazaire @franceinfoplus #Orvault pic.twitter.com/HqZePjS9wv
— Josselin Debraux (@jdebraux) March 2, 2017
La découverte de la voiture du fils a été faite à 60 kilomètres du domicile familial des Troadec, situé à Orvault, où des investigations ont de nouveau été menées mercredi. Du sang, en grande quantité, y a été découvert, selon le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès.
Au début de l'enquête, les enquêteurs avaient déjà mis la main sur un téléphone portable souillé de sang et découvert de nombreuses taches de sang, à l'étage, dans l'escalier et au rez-de-chaussée du pavillon, dont certaines essuyées, laissant penser à une scène de violences.
Ces traces appartiennent au père, à la mère et au fils, mais "à ce stade" des investigations, le sang de la fille "n'a pas été découvert", selon le procureur Pierre Sennès.