En images. Un stage de survie pour les skippers de la course Arkea Ultim Challenge

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Quand les skippers de l'Arkéa Ultim Challenge apprennent à faire un point de suture sur un pied de cochon
A quelques semaines du départ, les skippers de l'Arkéa Ultim Challenge doivent suivre un stage de survie pour apprendre le gestes qui sauvent sur un bateau. ©F.Malésieux / J.Le Bot

À moins d’un mois du départ, les skippers qui prendront le départ de l’Arkea Ultim Challenge ont participé à un stage de survie. Objectif : apprendre à réparer les blessures urgentes quand on est seul au milieu d’un océan.

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Au second jour de stage, l’ambiance est studieuse au pôle course au large de Port la Forêt. Assis derrière leur table, les 12 skippers, titulaires et remplaçants, de la prochaine course Arkea Ultim Challenge écoutent le docteur Laure Jacolot avec attention.

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Apprendre à se sauver soi-même

Et après la théorie, les skippers sont invités à passer à la pratique avec un exercice de couture particulier, celui des points de suture sur un pied de cochon.

"Je sais que je ne suis pas fait pour ce métier [de médecin]. Je suis très heureux avec celui que j'ai choisi, s'amuse Thomas Coville. Je n'ai pas du tout la prétention de sauver des vies, mais il va falloir que j'envisage de me sauver moi-même" commente, pragmatique, le skipper de Sodebo.

Thomas Coville a déjà eu une infection sévère lors d'une course. Il avait alors pu être guidé par une médecin référente. Il sait donc très bien qu'être autonome dans les premiers secours peut s'avérer vital.

La mer, milieu hostile

"On est en milieu hostile. S'il faut se recoudre, poser des agrafes ou une attelle, on passera outre la douleur. Ce ne sera pas drôle, mais on sait que c’est ce qui nous permettra de survivre" réagit Armel Le Cléac'h.

En mer, les pathologies évoluent beaucoup plus vite qu’à terre

Docteur Laure Jacolot

Ce stage de formation médicale hauturière est un passage obligé. Car en mer, "les pathologies évoluent beaucoup plus vite qu’à terre" explique le docteur Jacolot.

"À terre, les antibiotiques ce n’est pas automatique, mais en mer, c'est quasi systématique de par les conditions environnementales, de par le manque de sommeil, la fatigue, de par l'alimentation qui est particulière" détaille le médecin formateur.

À l'heure où les bateaux sont de plus en plus rapides, les blessures sont plus importantes. Il vaut mieux connaître les bons gestes à adopter.

Avec Florence Malésieux et Julien Le Bot

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