Après la séance de dédicace tumultueuse d'Eric Zemmmour à Brest, Reconquête! annonce porter plainte contre l'Etat, "incapable de [le]protéger". La préfecture a répondu via un communiqué, qu'aucun manifestant "n'a pu l'approcher, même de façon éloignée".
Reconquête! annonce porter plainte suite aux troubles lors de la venue d'Eric Zemour à Brest pour une séance de dédicace. Environ 250 personnes, dont 80 membres de l'ultragauche, se sont réunies au niveau de l'hôtel de ville, puis devant l'hôtel où était prévue une séance de dédicace. Deux manifestants ont été interpellés et placés en garde à vue.
Le parti d'extrême droite dépose plainte "contre l'État au travers du préfet du Finistère, qui s'est révélé incapable de [le] protéger, soit par incompétence, soit par hostilité", ainsi que contre 26 associations.
Escadron de gendarmes mobiles
Le parti d'Éric Zemmour dénonce l'attitude des "responsables politiques et de commentateurs médiatiques distillant la haine" à son encontre. Il accuse également le préfet du Finistère d'avoir été "incapable d'assurer la sécurité des Français".
Ce dernier a répondu dans un communiqué à ces accusations, assurant qu'à "aucun moment la sécurité personnelle d'Éric Zemmour n'a été menacée" et qu'"aucun manifestant n'a pu l'approcher, même de façon éloignée".
La préfecture, qui avait prévu le renfort d'un escadron de gendarmes mobiles, précise qu'un autre lieu de dédicace avait été proposé "par précaution" pour éviter tous heurts, mais qu'Eric Zemmour y "avait mis un véto".
(Avec Radio France)