Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la nuit du 30 juin au 1er juillet à Brest. Des altercations avec la police ont eu lieu. Le préfet du Finistère communique ce matin et condamne ces faits.
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, une fête improvisée rassemblant un millier de personnes a eu lieu à Brest, boulevard Franklin Roosevelt et à proximité du jardin de l'académie de la marine entre 22h et 1h30 du matin.
Selon le commissaire Nicolas Hoarau de Brest, les forces de police ont souhaité disperser la foule, vers 1h30, alors qu'il restait environ 500 personnes. Peu après, une quarantaine de personnes restées sur place a tenté de "s'attaquer directement à elles". Des canettes et autres bouteilles ont été lancées, des poubelles incendiées. Trois voitures ont aussi brûlé.
Tirs de gaz lacrymogène
Les forces de l'ordre ont procédé à des tirs de gaz lacrymogène pour disperser les dernières personnes présentes sur place.
Le préfet du Finistère, Philippe Mahé, condamne avec la plus grande fermeté ces agissements et assure la police nationale de son soutien. Il ajoute dans un communiqué que "la levée de restrictions liées à la crise sanitaire et la reprise de la vie sociale ne doivent être pas être synonyme de comportements extrêmes et donc souvent dangereux".
Ces rassemblements ont lieu régulièrement à Brest en cette période, ils réunissent des jeunes qui fêtent la fin des examens. Ce 30 juin 2021 marquait aussi la fin des restrictions liées aux rassemblements sur la voie publique.