Chauffeur-routier, Lionel a dû patienter 48 h en Angleterre pour rejoindre la France. Les liaisons depuis l'île s'étant fermées suite à l'apparition de la nouvelle souche de Coronavirus sur le sol britannique. Après un test négatif au Coronavirus, il a pu renter chez lui dans le Finistère.
Il est resté coincé 48 heures dans le port de Portsmouth au sud de l’Angleterre, mais le voilà de retour chez lui dans le Finistère. Juste à temps pour fêter Noël en famille. Lionel Reygrobellet est chauffeur routier pour l’entreprise Mesguen de Saint-Pol de Léon.
Il livrait des denrées alimentaires sur le sol britannique quand la France, comme d’autres pays européens, a suspendu les liaisons de la Grande-Bretagne vers le continent dimanche 20 décembre à minuit. En cause l’apparition d’une nouvelle souche de Coronavirus sur l’île, que les pays européens n’ont pas du tout envie de voir arriver de ce côté-ci de la Manche.
Tests Coronavirus depuis mardi soir pour les personnes souhaitant rentrer en France
"Les remorques ont été embarquées. Elles pouvaient passer mais pas les chauffeurs", explique Lionel Reygrobellet. Le camionneur a donc dû patienter de lundi midi à mercredi après-midi avant de pouvoir embarquer. "Mardi soir, ils ont pris la décision de procéder à des tests pour qu’on puisse embarquer si on était négatifs", poursuit-il.
Entre Brexit et Coronavirus, les liaisons avec la Grande-Bretagne sont très compiquées
Même si le port de Portsmouth est moins encombré que celui de Douvres, il faut du temps pour tester les voyageurs un par un. "On aurait pu embarquer et faire les tests en France, regrette Lionel. Certains chauffeurs étaient perturbés de savoir s’ils allaient retrouver leur familles pour les fêtes."
Entre Brexit et nouvelle souche de Coronavirus, les liaisons avec la Grande-Bretagne s’avèrent très incertaines. Depuis le lundi 21 décembre, l'entreprise de transport routier Mesguen a donc suspendu ses livraisons outre-Manche selon son président, Ludovic Calarnou.