Certains des manifestants de la 3ème marche pour le climat, à Brest, portaient des gilets jaunes. Seulement parce qu’ils sont venus à vélos, même si, après les Bonnets Rouge, le mouvement du "17 novembre" les inquiète.
Certains manifestants sont venus à vélo de Brest à la vallée du Restic, emblème du grignotage urbain, pour montrer que cette mobilisation pour la 3ème marche pour le climat, au-delà des grandes décisions politiques, c’est une affaire de mobilité au quotidien pour chacun d’entre nous.
Et s'ils ont mis leurs gilet jaune, ce n’est pas par provocation, mais parce qu'ils sont venus en vélo. Même si le mouvement du 17 novembre inquiète sérieusement les défenseurs du climat. En Bretagne, le précédent des bonnet rouge étaient encore dans les esprits.
"Si les Bonnets Rouges n'avaient pas fait capoter les portiques écotaxe, on n’en serait pas là aujourd'hui" estime un manifestant, "les prix du carburant ont été augmenté parce que il n’y a pas de recettes et que les poids-lourds ne paye pas de taxe écologique."
Avant le 17 novembre et la journée de blocages annoncée, il ne faut pas, pour ces marcheurs, aller à la confrontation, mais faire preuve de pédagogie devant urgence climatique.
"On peut expliquer qu’on peut rouler avec des voitures un petit peu plus petites, on peux commencer par ça, on peut faire un peu de covoiturage, on peut aller en vélo aussi au boulot" explique Goulven Thomin, élu écologiste. "60 % des trajets pour aller au travail font moins de 5 km, donc on peut trouver d’autres solutions que chacun sa voiture."
Forte de 200 participants, cette marche pour le climat célébrait une victoire, temporaire, des défenseurs de la vallée du Restic contre un projet de rocade. Brest Métropole va néanmoins lancer une nouvelle enquête d'utilité publique.