La France a engagé, dans les opérations de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak, son porte-avions le Charles de Gaulle, construit à Brest,
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
"Cette menace, le terrorisme jihadiste voudrait atteindre nos ressortissants, nos intérêts, nos valeurs. En réponse, la France sera d'une fermeté totale", a déclaré le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, en donnant le coup d'envoi des opérations à bord du porte-avions, fleuron de la Marine nationale.
Quatre premiers avions de chasse Rafale ont décollé en début de matinée du Charles de Gaulle, qui se trouve au nord de Bahreïn dans le Golfe, en direction de l'Irak.
Le Charles de Gaulle, parti le 13 janvier de Toulon (sud de la France) pour une mission d'environ cinq mois, sera engagé pendant huit semaines dans le Golfe, au côté du porte-avions USS Carl Vinson, dans le cadre de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, a précisé M. Le Drian. Le porte-avions poursuivra ensuite sa route vers l'Inde.
2.000 hommes à bord
Le Charles de Gaulle, véritable base aérienne flottante, est accompagné d'un sous-marin nucléaire d'attaque, d'une frégate de défense anti-aérienne (Chevalier Paul) et d'une autre anti sous-marine (le bâtiment britannique Kent), ainsi que d'un pétrolier ravitailleur, soit quelque 2.700 marins embarqués, dont 2.000 pour le seul porte-avions. Au total, quelque 3.500 soldats français sont engagés dans l'opération française Chammal en Irak, soit autant que dans l'opération Barkhane en Afrique, autre théâtre majeur sur le front antijihadiste.
Arrêt technique en 2016
De septembre 2016 à février 2018, le porte-avions Charles-de-Gaulle va subir un "
arrêt technique majeur" pour une révision complète du bâtiment. Ce type d'arrêt est prévu tous les 7 ans et demi. Le 23 octobre dernier, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, avait indiqué devant une commission de l’Assemblée nationale que cet arrêt se déroulerait "pour un coût de 1,3 milliard d’euros". Ce sera alors peut-être un énième retour au port de Brest où il a été construit entre 1987 et 2001. Regardez ce reportage tourné le jour du départ de Brest, du Charles de Gaulle. les Brestois se sont déplacés pour dire au revoir au porte avions qui sera désormais basé à Toulon.