Le massif porte-avions a quitté le port de Toulon, ce jeudi 28 novembre. Le navire est déployé pour une opération en mer Rouge et plusieurs exercices navals multinationaux.
C'est un géant des océans qui laisse un vide au port de Toulon. Le porte-avions Charles-de-Gaulle a quitté la côte méditerranéenne, ce jeudi 28 novembre. Le navire participe à la mission Clemenceau 25 du "groupe aéronaval en Indo-Pacifique". Ce groupe (GAN) comprends "trois frégates françaises, un groupe aérien embarqué, un ravitailleur, un sous-marin et plusieurs escorteurs étrangers", précise le Commandement de la zone maritime Méditerranée et mer Noire, dans un communiqué.
Le porte-avions contribuera à une opération en mer Rouge. Des exercices navals internationaux sont prévus dans l'océan Indien et Pacifique. L'un d'entre eux baptisé Varuna se déroulera avec l'Inde, au large de la côte ouest indienne. Un autre se nomme Lapérouse, avec de nombreux pays comme le Canada, le Japon, les États-Unis, l'Angleterre, au large de Singapour. Le groupe participera à un troisième exercice, le Pacific Steller, "afin d'accroître l'interopérabilité avec la 7e flotte des Etats-Unis", précise le commandement dans un communiqué.
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Cap sur l'Indo-Pacifique
Les objectifs de cette mission sont de "contribuer aux opérations en mer Rouge et dans le golfe Arabo-Persique, développer l'interopérabilité en océan Indien et Pacifique, promouvoir un espace Indo-Pacifique libre, ouvert, stable et protéger nos populations et nos intérêts en Indo-Pacifique", affirme la Marine nationale, sur son compte X.
Mission #Clemenceau 25 : un déploiement stratégique et exigeant pour le groupe aéronaval (GAN).
— Ministère des Armées et des Anciens combattants (@Armees_Gouv) November 8, 2024
➡️ Le contre-amiral Jacques Mallard, commandant du GAN (@French_CSG), nous détaille les 4 objectifs de cette mission lors de notre #PointPresse hebdomadaire. ⤵️
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Une opération conséquente, "presque 3000 marins quittent leur foyer pour aller jusque dans le Pacifique", précise Jacques Mallard, contre-amiral commandant du groupe aéronaval, à l'AFP.
Faute de porte-avions, les Toulonnais pourront toujours tenter d'apercevoir le sous-marin nucléaire d'attaque Tourville. L'engin est arrivé au port le 27 novembre dernier, après une série de tests réalisée à Cherbourg.