Nouvel An chinois à Brest : les fêtes contrariées par le coronavirus

Le Nouvel an chinois est organisé pour la première fois à Brest. Des centaines de visiteurs étaient attendus aux Capucins, pour des animations. La communauté sur place se trouve un peu inquiète, notamment pour les proches vivant au Sud de la Chine, touché par l'expansion du coronavirus. 

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2020 sera une année placée pour le signe du rat, le rat de métal, à compter de ce 25 janvier, jusqu'au 11 février 2021. Le Nouvel an chinois est célébré à Brest, pour la première fois, à l'initiative de l'antenne Confucius (centre culturel qui promeut la langue chinoise) du Finistère. Toute la journée, les Capucins ont accueilli des manifestations : cuisine, pliage, calligraphie. 

Pour les Chinois présents sur place, la fête a lieu en demi-teinte, alors que le pays est touché par le coronavirus. Des mesures de confinement ont été mises en place. Elles concernent 56 millions de personnes, tandis que l'Hexagone prévoit le rapatriement des Français qui se trouvent sur le territoire. 

Pour moi l'inquiétude, c'est inévitable. Je pense beaucoup à ma famille, surtout pendant le Nouvel An, surtout que je ne suis pas à leurs côtés. Yi Xin

"Pendant le Nouvel An, la circulation est énorme" explique Yi Xin, originaire de la province de Wuhan, là où se concentre l'épidémie du coronavirus. Les fêtes occasionnent en effet beaucoup de déplacements car les proches aiment se retrouver. "Pour nous, le Nouvel An est la fête la plus importante de l'année." Elle explique garder un contact permanent avec son entourage. Elle ajoute que la Chine a recommandé d'annuler les réveillons, pour éviter la propagation du virus. 

Chen Xi, étudiante, se montre plus mesurée. Originaire de Pékin, elle est arrivée à Brest depuis quatre mois. "Moi j'ai confiance, pour moi et pour mon peuple. Je pense que cela va passer très vite. Il nous faut faire attention mais globalement je ne m'inquiète pas trop." Les membres de sa famille portent des masques pour se protéger et évitent de sortir du domicile, pour rester en sécurité, même à Pékin.

De son côté, Tian Yaping, professeur de chinois espère que la situation va s'améliorer, pour pouvoir rendre visite à sa famille dans quelques mois, ou la faire venir, sous réserve que les visas soient délivrés. 

 
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