Avec abnégation, discipline et une touche de talent en plus, Brest a réussi à tenir tête au Bayer Leverkusen (1-1), mercredi 23 octobre, lors de la 3ᵉ journée de la Ligue des champions, et peut plus que jamais croire en ses chances de qualification.
Brest a décroché, mercredi 23 octobre, le point du match nul (1-1) contre le Bayer Leverkusen, champion d'Allemagne en titre, les deux équipes restant invaincues après les trois premières journées de la Ligue des champions.
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Grâce à une superbe reprise de volée à la 39ᵉ minute, Pierre Mees-Lelou a égalisé pour Brest, alors que la pépite du football allemand Florian Wirtz avait ouvert le score pour Leverkusen un quart d'heure plus tôt (24ᵉ minute). Les deux équipes comptent sept points (deux victoires et un match nul) en trois matches.
L'éclair de Lees-Melou
Preuve que l'entraîneur Eric Roy ne voyait pas du tout ce match comme un "bonus", il avait aligné la grosse équipe, avec le retour d'Abdallah Sima, déjà auteur de trois buts dans la compétition, et l'indispensable Pierre Lees-Melou.
Xabi Alonso avait lui fait tourner presque la moitié de son onze, se passant notamment de Granit Xhaka et Robert Andrich au milieu, et de Martin Terrier devant.
Loin de tout excès de confiance, cela n'a pas empêché les champions en titre allemands de poser la main sur le match face à des Brestois, s'attachant surtout à ne pas faire de faute, et à ressortir les ballons aussi proprement que possible face au pressing intense de leurs adversaires.
Sueurs froides
À la 24ᵉ minute, l'attaquant allemand Florian Wirtz a trompé Marco Bizot pour refroidir le Roudourou, le stade de Guingamp accueillant le match, en marquant le premier but (0-1), avant de refaire passer des sueurs froides dans le dos des supporters brestois six minutes plus tard en éliminant quatre adversaires à l'entrée de la surface, avant de déclencher une frappe trop molle et trop centrée.
Mené pour la première fois en C1 face à un adversaire qui avait gardé, jusque-là, sa cage inviolée, Brest s'est retrouvé une nouvelle fois à la croisée des chemins.
Et comme depuis bientôt deux ans et l'arrivée d'Eric Roy sur son banc, Brest s'est hissé à la hauteur du défi de façon admirable.
Brest décomplexé
Sur un centre presque anodin et dévié de Mahdi Camara, Lees-Melou s'est parfaitement placé à la réception du ballon en cloche et pour reprendre d'une volée parfaite du droit qui est allée dans le petit filet de Matej Kovar (1-1, 39e).
À partir de là, le match a été équilibré, les Brestois, définitivement décomplexés, ont même enchaîné des séquences de passes que Leverkusen n'aurait pas reniées, dont une aboutissant à un enchaînement crochet/frappe du gauche de Lees-Melou à l'entrée de la surface, un peu trop enlevée (50ᵉ minute).
La décision de la VAR qui a refusé à Leverkusen un pénalty à la 90ᵉ et la dernière demi-volée de Wirtz, quelques minutes plus tard, qui tenait plus du drop que du tir, ont été saluées presque comme un deuxième but pour les Brestois.