Cinq perquisitions ont eu lieu, tôt ce jeudi matin, dans le Finistère, dans le cadre de l'état d'urgence. L'une d'elle, au moins, a donné lieu à une interpellation. Un individu est en garde à vue, à Brest, pour "acte d'apologie au terrorisme".
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Cinq perquisitions ont eu lieu, ce jeudi matin, dans le Finistère, dans le cadre des procédures d'état d'urgence: quatre perquisitions administratives et une perquisition judiciaire.
Deux téléphones volés
La préfecture du Finistère confirme les quatre perquisitions administratives. Trois d'entre-elles auraient eu lieu dans le secteur de Quimper. Elles n'auraient donné lieu à
aucune poursuite judiciaire. En tout cas, le Parquet de Quimper ne délivre aucune information les concernant. La quatrième, qui s'est déroulée à Brest, a permis de découvrir deux téléphones mobiles volés.
Une personne sera convoquée devant le tribunal pour recel.
"Apologie du terrorisme"
La cinquième perquisition, qui s'est également déroulée dans un quartier de Brest, a donné lieu à
une interpellation. Selon le procureur de Brest,
"un individu est, ce jeudi soir, en garde à vue au commissariat de Brest pour des faits qui pourraient être qualifiés d'"apologie du terrorisme". Il confirme que le suspect
aurait simulé un mitraillage lors du passage d'un camion de police, lundi. La garde à vue, d'une durée initiale de 24 heures, pourrait être prolongée.
Qu'est-ce qu'une perquisition administrative ?
L’état d’urgence permet aux autorités (préfectures) de perquisitionner le domicile d'individus qui ne faisaient pas l'objet d'une enquête judiciaire, mais identifiés comme étant des
"personnes à risques, des délinquants potentiels, des individus radicalisés, sur la base d’informations de la police judiciaire et des services de renseignement", précise Christophe Rouget, commandant de police et porte-parole du SCSI-CFDT (Syndicat Majoritaire des Cadres de la Sécurité Intérieure).