Le premier téléphérique urbain de France va entrer en service ce week-end, et les Brestois pourront le découvrir gratuitement samedi et dimanche. C'est la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, qui "coupera le ruban".
Un week-end de découverte
Le téléphérique sera inauguré ce samedi matin à 9h45, par un premier voyage inaugural de Ségolène Royal, accompagné de François Cuillandre et deux enfants. Le voyage "retour" se fera avec une poignée d'habitants et la presse. Les portes s'ouvriront enfin pour les Brestois, qui pourront gratuitement le découvrir entre 10h et 21h samedi et dimanche. Sauf si le coup de vent annoncé vient troubler la fête : le téléphérique s'arrête dès que cela souffle à 108 km/h ou plus.
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Le direct de France 3 Bretagne
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©France 3 Bretagne
Le premier téléphérique urbain
Les Brestois vont découvrir le quartier de la Penfeld, la rivière qui traverse la ville au fond d'une vallée, comme ils ne l'ont jamais vu. Mais ce téléphérique n'aura pas comme seule vocation de moderniser l'image de la ville du Ponant, et d'offrir une curiosité de plus. Ce moyen de transport, qui sera combiné au bus et au tramway, a pour but de désengorger la ciruculation sur le pont de l'Harteloire, qui relie le centre-ville au Plateau des Capucins, ainsi que le Pont de Recouvrance qui débouche sur le quartier de recouvrance.
On attend donc une fréquentation de 675 000 passagers par an, soit près de 1 900 personnes par jour en moyenne, dans une cabine ouverte à 360° sur le paysage. les Brestois auront trois minutes pour admirer le paysage, hormis un moment où les vitres deviendront opaques pour des raisons de sécurité (des installations militaires en contrebas) et de protection de la vie privée (des jardins particuliers).
Outre la qualité d'être le premier téléphérique urbain, avant d'être rejoint par ceux de Créteil ou de Toulouse, c'est aussi une première technologique, avec des cabines qui ne se croisent pas l'une à côté de l'autre, mais l'une au-dessus de l'autre.
Le coût total a été estimé à 19,1 millions d'euros.
