La troisième édition du Brest Surf Film Festival se tient à Océanopolis. Des vagues sur grand écran à déguster sans modération. Celui qui les traque depuis 30 ans, c’est le président du jury. Tim Mckenna photographie les plus belles vagues de la planète et les meilleurs surfeurs.
Il est né dans un pays où le surf est roi : l'Australie. Mais c'est en France que Tim McKenna commence à prendre puis à shooter la vague, dans le sud ouest à Bordeaux où il passe sa jeunesse. "C'est à Lacanau, pendant les premières compétitions professionnelles que j'ai commencé à prendre des photos".
"Dans la photo de surf, on peut faire des images du bord, aller dans l'eau, sous l'eau...c'est une discipline intéressante pour avoir plein d'angles" explique le président du jury de la troisième édition du Brest Surf Film Festival.
Le photographe vit désormais à Tahiti, un lieu choisi car les sports de glisse et la vague y règnent. Le cadre apporte un plus, avec une belle nature omniprésente. La pratique du surf par contre diffère par rapport à la France. Plus risquée. "À Tahiti c'est du récif, il faut faire attention quand on surfe, parce que quand on tombe on peut se faire très mal, avec les coraux."
"Teahupoo, c'est vraiment une vague spéciale"
Teahupoo reste incontestablement sa vague préférée. "Il n'y en qu'une comme ça dans le monde. Elle n'est pas dans la passe. Elle ne subit pas l'influence des marées, ça la rend plus calme, plus parfaite".
C'est la seule vague où on peut se tenir très près du surfeur, dans le tube. Elle est très photogénique
"À Teahupoo tout est compacté". Après le Brest Surf Film Festival, Tim McKenna retrouvera son île. Il prépare un deuxième livre sur sa vague préférée, prévu pour 2020.