Les conditions météo incitent certains à sortir leur surf, c'est pourtant interdit à cause de l'épidémie de coronavirus, rappelle le préfet du Finistère.
Près d’une vingtaine de surfers et kitesurfers ont été verbalisés depuis le début du confinement. Des signalements sont aussi régulièrement rapportés, comme ce fut le cas il y a quelques jours sur la plage de Kervilzic, à Loctudy, selon le préfet du Finistère.
"Les plages, chemins côtiers ou de halage et tous les accès à des plans d'eau sont interdits depuis le 19 mars", n'en finit pas de rappeler le préfet du Finistère, qui appelle chacun à faire preuve de responsabilité et de civisme en ces circonstances exceptionnelles.
Ces sorties montrent que la menace liée au coronaviris, est encore parfois prise à la légère. Et ces comportements insouciants ne concernent pas seulement les jeunes, mais ces derniers ont pu y être encouragés par les informations mises en avant depuis le début de l'épidémie, montrant que les personnes âgées sont les plus à risque. Or aujourd'hui, on sait qu'ils sont aussi touchés par des formes graves de la maladie. Le décès d'une jeune Française de 16 ans annoncé jeudi, après celui d'un adolescent en Californie et d'une jeune fille de 12 ans ce mardi 31 mars, en Belgique sonne comme une confirmation cruelle des avertissements lancés à la jeunesse : le coronavirus frappe plus durement les personnes âgées, mais il est loin d'être une maladie bénigne pour les autres.
Les contrôles continuent
En Ille-et-Vilaine, par exemple. Depuis le 17 mars, plus de 92 000 contrôles ont été effectués par les forces de l’ordre dans le département. Près de 2 300 personnes ont été verbalisées. Pour le week-end des 28 et 29 mars, on dénombre dans le département, 5818 personnes contrôlées et 230 verbalisées.
Désormais, outre les forces de l’ordre, les policiers municipaux et les gardes champêtres sont également habilités à verbaliser les infractions aux mesures de confinement.