Élection du président Les Républicains : Maël de Calan entend bien "peser sur la ligne du parti"

Les militants Les Républicains sont appelés aux urnes ce 10 décembre pour départager Laurent Wauquiez, archi-favori, Florence Portelli et le finistérien juppéiste Maël de Calan dans un scrutin qui risque de peu mobiliser. Ce dernier espère un score qui lui permettra de "peser sur la ligne du parti".

Ouvert samedi à 20h, le scrutin se poursuit jusqu'à ce dimanche 10 décembre 20h. Les résultats pourraient être proclamés "avant 21h", selon Anne Levade, présidente de la Haute autorité, l'organisme indépendant en charge de l'organisation des opérations.

Vote par internet principalement

Le vote est ouvert aux 234 556 adhérents à jour de cotisation, a précisé la juriste. Il se fera uniquement par voie électronique, sur ordinateur, tablette ou smartphone. Les adhérents qui le désirent pourront aller voter dans l'un des 251 lieux mis à leur disposition. 

Laurent Vauquiez, grandissime favori

En l'absence de poids lourds du parti face à lui, Laurent Wauquiez, 42 ans, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, espère être élu dès le premier tour. Son entourage table sur 50 000 votants environ.

L'ex-filloniste Florence Portelli, 39 ans, maire de Taverny (Val-d'Oise), estime que sous la barre des 100 000 votants, le scrutin serait un échec. "Il y aurait forcément des enseignements à en tirer", affirme cette jeune femme réputée pour son franc-parler.

"Peser sur la ligne du parti" pour Maël de Calan

Maël de Calan, conseiller départemental du Finistère, a reçu un soutien de poids en la personne d'Alain Juppé. Il a prévenu qu'en cas d'échec à la présidence de LR, il se rapprocherait de ténors comme Gérard Larcher, Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand pour "peser sur la ligne politique" du parti.

Et pour "peser" sur cette ligne, le benjamin des candidats, 36 ans, a pour objectif "de faire le score le plus élevé" lors de ce premier tour de scrutin. "Je n'ai pas d'objectif précis, mais je sais que si mon résultat est au-dessus de 10%, nous pourrons peser. Et s'il est au-dessus de 20%, nous serons incontournables" précisait-il dans une interview au Journal du Dimanche.

"Si demain Les Républicains devenaient un parti eurosceptique, antilibéral et identitaire", reproches récurrents faits à Laurent Wauquiez, "naturellement, ce ne serait plus notre formation politique", estime-t-il. 

Sauf grosse surprise, Laurent Wauquiez s'apprête donc à devenir le successeur de Nicolas Sarkozy, dernier président en date de LR.

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