C’est une période de grandes marées dans la baie de Morlaix. Les chantiers ostréicoles tournent à plein régime. Celui de Pascal le Saout récolte 1 600 poches dans la journée.
Elles sont ensuite triées et conditionnées en fonction de leur calibre. La période est cruciale : 90% des ventes sont réalisées dans les trois derniers mois de l’année.
Mais c’est aussi en ce moment que le risque de vol est le plus élevée. Pascal le Saout en sait quelque chose. En septembre, on lui a dérobé 700 kilos d'huîtres.
Ces huîtres ne seront commercialisables que dans 18 mois. Ce vol ne peut donc que profiter à un professionnel.
La brigade nautique de la baie de Roscoff effectue des sorties de surveillance des parcs à huîtres depuis le 15 octobre. Ils sont équipés de lunettes à vision nocturne qui permettent de d'éclairs tout mouvement suspect.
En Bretagne, les vols restent heureusement beaucoup plus anecdotiques qu'en Charente ou en Vendée. En revanche, les poches d'huîtres se ressemblant toutes, les enquêtes aboutissent rarement.