Echoué au sud de l'île de Sein depuis le 2 septembre, le rorqual a été analysé par l’équipe du parc naturel marin d’Iroise. L'animal était très amaigri mais les circonstances de sa mort et de son échouage n'ont pas pu être déterminées avec certitude. La carcasse ne sera pas déplacée avant ce week-end.
Le poids de ses congénères avoisine en général les 50 tonnes mais le rorqual échoué depuis vendredi 2 septembre sur l'île de Sein en pesait la moitié moins.
Ce mardi 6 septembre, l'équipe du parc naturel marin d'Iroise a pu observer l'animal et réaliser prélèvements et mesures. Des examens réalisés dans le cadre du protocole prévu par le Réseau National Echouages des mammifères marins.
Il s'agit d'un rorqual commun mâle mesurant un peu plus de 19 mètres de long et pesant 25 tonnes. Selon la Préfecture du Finistère, l'animal était "dans un état d'amaigrissement important" et "dans une condition physique dégradée", présentant "une très faible épaisseur de lard, de 3 à 4 cms, très inférieure à la norme pour un animal de cette taille".
Pour le moment, les causes de sa mort et de son échouage n'ont pas pu être déterminées avec certitude.
Une carcasse difficile à évacuer
L'animal s'est échoué sur l’îlot de Kélaourou, dans le sud de l’île de Sein, sur un plateau rocheux en zone de hauts fonds et de courants dangereux.
Des conditions dangereuses qui rendent "la zone impossible d’accès rapproché pour des moyens lourds, tant par voie terrestre que maritime". Impossible donc, de découper la carcasse sur place ou de la remorquer vers le continent.
Aucun risque sanitaire
La Préfecture examinait ce mardi 6 septembre plusieurs scénarios. La solution privilégiée, attendre ce week-end de grandes marées, en espérant que la houle déplace l'animal vers le large afin qu'il puisse être remorqué en toute sécurité. Une balise de localisation permettant de connaître en temps réel sa position a déjà été installée.
En attendant, la zone d'échouage de l'animal est toujours interdite d'accès mais la Préfecture précise que "l'amorce de l'état de putréfaction ne présente à ce stade aucun risque sanitaire".