La SNSM espère beaucoup de sa 4ème Journée nationale, demain, dimanche 28 juin. La Société nationale de sauvetage en mer vit principalement grâce aux dons et l'objectif de cette Journée est de sensibiliser le grand public et de récolter de l'argent. Reportage à Audierne dans le Finistère.
Contrairement aux années précédentes, il n'y aura ni fête ni rassemblement en raison de la crise sanitaire à l'occasion de la 4ème journée nationale pour le sauvetage en mer. Le "mille SNSM", le nom de cette journée sera virtuel avec un concours de photos.
La Société nationale du sauvetage en mer (SNSM) organise chaque dernier week-end de juin, sa Journée nationale des Sauveteurs en Mer pour sensibiliser le plus grand nombre à leur mission de service public, à savoir " se tenir prêt, chaque jour de l’année, de jour comme de nuit, pour porter gratuitement secours à toute personne en difficulté, de la plage au large ".
Ils sont 8 500 bénévoles dans 214 stations de sauvetage en France. A la station d'Audierne dans le cap Sizun, ils sont aussi tous bénévoles et doivent réunir des fonds pour financer l'entretien du matériel, l'achat du gazoil ou encore le renouvellement de la flotte. Ils sont 25 sauveteurs.
La station d'Audierne réalise une centaine d’opérations par an dont une vingtaine de sauvetages, essentiellement des remorquages. Le canot tout temps est à renouveler d’ici 2024.
Dans les 10 ans à venir, 8 des 10 canots tout temps du Finistère seront à remplacer. Une vedette coûte environ 1,6 millions d'euros, selon Bruno Claquin, le président de la SNSM à Audierne.
A Audierne, les dons représentent 80 à 90 % du financement.