À l'approche des élections législatives, dans quel état d’esprit se trouve le monde de la pêche ? Pour le savoir direction l’un des ports de pêche les plus actifs de la région : le Guilvinec. Ici, une grande partie de la population vit grâce à cette activité.
Au Guilvinec, les attentes sont nombreuses du côté des pêcheurs. C'est en effet l'un des ports les plus actifs de la région. Au-delà des attentes, les inquiétudes sont pour certains, palpables.
Témoignages à la criée
Au Guilvinec, premier port de pêche artisanale et troisème port de pêche français, environ 19 000 tonnes de marchandises ont été débarquées en 2016 pour une valeur de 75 millions d'€ (sources France AgriMer), un chiffre en augmentation.
Même si les résultats sont bons, le monde de la pêche est dans l'expectative. La politique commune de la pêche européenne reste une source d'inquiétude, notamment avec la perspective du Brexit. Dans la version la moins optimiste, les Britanniques pourraient interdire la pêche dans leurs eaux. Pour les marins bretons qui s’approvisionnent pour 30% environ dans les zones anglaises, les conséquences pourraient être dramatiques.
La pêche, c’est aussi le monde des mareyeurs et des employés de marée. Là encore, les attentes sont fortes. Dans les ateliers, le travail est difficile et le métier, tout comme celui de marin, a du mal à attirer les jeunes.
Un reportage de G. Bron, S. Soviller / avec Jean-Pierre Toularastel, responsable d’atelier et acheteur - Ambre-Océane Dubois, employée de marée - Yves, employé de marée - David Marechal, manutentionnaire - Michel Pochat, employé de marée - Willy le Hénaff, mareyeur - Emmanuel Le Saint, patron pêcheur - Matthis Herlet, matelot