Mer d'Iroise : pourquoi y a-t-il moins de dégazages qu'avant ?

Fortes amendes, longues procédures judiciaires, et surtout, des traces d'hydrocarbures régulièrement repérées en mer d'Iroise, est-ce du passé ? Non, mais loin de dire qu' il n'y a plus de dégazages sauvages, les autorités constatent une baissent de cette pratique illégale.

L'hiver, et ses déballastages intempestifs, ses boulettes d'hydrocarbures échouées sur les plages du Finistère. L'image n'appartient pas au passé, mais le tribunal de Brest n'a plus connu d'années comme en 2000, lorsqu'il avait eu à traité 16 affaires de dégazage sauvage. Les moyens d'établir en effet un flagrant délit avait évolué, et le nombre d'affaires s'était multiplié.

Ont suivi de fortes sanctions, et des amendes battant des records d'années en années. En 25010, un cargo chinois écopait de 800 000 euros d'amende. Si elles ne sont pas toutes payées intégralement, ces sanctions ont tout de même eu un effet dissuasif. "Dans les cas les plus graves, on peut aller jusqu'à 15 millions d'euros" explique Eric Mathais, le Procureur de la République de Brest, "les sanctions sont allées crescendo".

Les autorités maritimes estiment qu’en l’espace de 10 ans le nombre de pollutions volontaires a été divisé par 10. L'année dernière, un seul cargo a été dérouté vers Brest, pris la main dans le sac. 

Mais l'association Mor Glaz ne croit pas à ce miracle. "Ils continuent de polluer, mais ils polluent ailleurs" estime Jean-Paul Hellequin. Au large de l'Afrique notamment, où les stations de déballastages sont rares, et les arsenaux législatifs impuissants.




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