Un couple et ses deux enfants ont été retrouvés morts à leur domicile à Guiclan (Finistère) ce vendredi 7 décembre. À l'issue des autopsies, la thèse du drame familial est confortée. Le père de famille aurait étranglé sa femme et étouffé ses enfants avant de se donner la mort.
Le procureur de la République de Brest, Jean-Philippe Recappé, a donné ce lundi de plus amples précisions sur le drame qui a touché la commune de Guiclan vendredi 7 décembre : les corps d'un couple et de ses deux enfants avaient été retrouvés à leur domicile fermé à clé de l'intérieur. L'alerte avait été donné vendredi matin par l'employeur de la femme, s'inquiétant de ne pas la voir venir au travail. Les autopsies ont été pratiquées ce week-end.
Les enfants étouffés, la mère étranglée
Suite Le procureur a expliqué que les enfants, un garçon de 6 ans et une fille de 10 ans, étaient morts étouffés, retrouvés dans leur lit en pyjama. La position de la jeune fille en travers du lit, "laisse à penser qu’elle s’est débattue" nous a précisé Jean-Philippe Récappé. "Elle présentait deux plaies par une arme blanche au niveau du thorax".La femme, âgée de 41 ans, a été étranglée. Elle a été retrouvée dans le lit conjugal avec une blessure à la main causée par une lame de couteau, mais non mortelle.
Le père, âgé de 40 ans, se trouvait allongé dans la baignoire, un couteau à la main et une blessure au niveau du coeur, a affirmé le magistrat. L'homme a été "suivi au niveau psychiatrique à un moment donné", a-t-il ajouté, sans pouvoir dire s'il prenait un traitement ou non au moment du drame.
La famille discrète habitait dans une grande maison du quartier de Kerhervé depuis 2011.
Le drame dans la nuit de mercredi à jeudi
Le procureur de la République a ajouté que les faits s'étaient vraisemblablement déroulés dans la nuit du mercredi à jeudi. La mère de famille a été vue pour la dernière fois mercredi en début de soirée. Les enfants ne s'étaient pas présentés à l'école jeudi et vendredi.Le magistrat a précisé qu'aucun écrit n'avait été retrouvé et qu'il n'y avait pas de "trace spécifique de lutte".