Musique, business et web, le nouveau cocktail des Vieilles Charrues

Ils s'appellent Alexandre Molla, Simon Baldeyrou ou Frédéric Mazzella, et sont les autres têtes d'affiches des Vieilles Charrues. Si l'on vous dit Uber, Deezer, Bla Bla Car, ça vous parle plus? Depuis deux ans, le Web West Festival fait venir les "stars" du web.

La salle est comble. Trois cent personnes écoutent religieusement Simon Baldeyrou. C'est le patron de Deezer,la célèbre plateforme de streaming. Autant dire LA personne à écouter développer son business model, à quelques pas de la plus grande scène d'Europe. Nous sommes au West Web Festival, et l'on attend encore le patron d'Uber, le créateur de ventes-privées.com, Anne Lauvergeon (Sigfox) et bien d'autres. Ces stars du web viennent "speaker" devant un parterre de jeunes start-upers, à l'invitation de la Web West Valley.

Cette organisation, qui vise à dynamiser la création de start-up innovantes dans le Finistère, joue de son réseau pour les faire venir. Mais le festival estival, à l'instar du modèle américain South by Southwest, est un argument de poids. "Lorsqu'ils sont montés au dessus de la mezzanine et qu'ils ont vu Muse, avec la puissance des 65 000 festivaliers qui regardaient tout ça.... eux ils viennent décompresser" explique Sébastien Le Corfec, "Et puis l'été on a le bon timing."

Cela n'empêche pas de faire un peu de business, avec notamment les entreprises partenaires ou le festival lui-même. Simon Baldeyrou, le patron de Deezer, vient justement "en partenaire" des Vielles Charrues. "Nous n'avons pas vocation a produire nous-mêmes des artistes, car sinon nous aurions un conflit d'intérêt" explique-t-il, faisant référence aux recommandations et coups de coeurs que propose la plate-forme de streaming à ses abonnés. "Par contre, nous organisons des événements, comme le concert géant à République le 21 juin, et bien sûr nous sommes sponsors et partenaires de nombreux festivals, c'est notre coeur de cible."

Dans l'après-midi, Pierre Kosciusko-Morizet le fondateur de Price Minister - autre success story française- prendra la parole pour dire comment, en France aussi, on peut devenir millionnaire en commençant dans un garage. 

Pour les entreprises présentes sur le Web West Festival, elles ont été 150 à déposer un dossier pour le start-up context, il y a bien sûr la visibilité liées à l'événement. Mais des passerelles existent aussi avec les entreprises qui soutiennent le festival. "Pour les entreprises traditionnelles, cela permet un contact avec des start-up innovantes" explique Sébastien Le Corfec, "et pour ce qui est du sponsoring, le PDG de Bla Bla Car était là l'nnée dernière, et cette année il est partenaire du festival.

Cette année, la tout juste labelisée Brest Tech recevait en marge du West Web Festival toutes les métropoles qui ont reçu le label French Tech pour leur premier séminaire. La Web West Valley n'est pas tout à fait pour rien dans cet accessit décerné par le gouvernement pour faire briller les start-up françaises à l'étranger.

De quoi rêver à une sorte "d'université d'été du numérique" confie le patron d'une entreprise de multimedia, qui durant quelques années s'est occupée du site internet des Vieilles Charrues. "Quand on voit ce que sont devenues les Vieilles Charrues en 25 ans, on se dit que si on pouvait faire quelque chose comme ça, se serait top. Pour le territoire, pour la région".




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