Depuis le 1er janvier 2018, le département du Finistère a confié les ports de Cornouaille au nouveau syndicat mixte qui en est devenu propriétaire. Département, région et communautés de communes travaillent donc ensemble, pour mutualiser les moyens techniques et financiers.
Sept ports de Cornouaille, dans le sud du Finistère, sont maintenant regroupés dans le syndicat mixte pêche et plaisance. De Douarnenez à Concarneau, la priorité est dans un premier temps, donné à la pêche. L'objectif est clairement de mettre en commun les moyens et de gagner en rapidité : "Notre ambition est la mutualisation de capacités financières, explique Michaël Quernez, son président. Globalement, c'est 1,8 millions d'euros par an, sur la table que nous mettons en plus !"
Garder la première place de pêche fraîche en France
Comme avant avec le département, ce syndicat mixte est chargé de l'entretien et du développement dans ces sept ports de pêche et de plaisance. D'importants travaux sont par exemple en cours sur les quais du Rosmeur à Douarnenez. A 40 kilomètres de là, au Guilvinec, la priorité du syndicat sera de rénover la criée, tout comme celle de Concarneau... Des travaux, aujourd'hui indispensables, étant donné le retard accumulé et les attentes des pêcheurs. "Ce qu'on ne voit pas c'est la détérioration des criées, regrette Guy Le Moigne, du comité départemental des pêches du Finistère... Des travaux n'ont pas été faits, faute de financement. Maintenant il faut avancer !"
Sur dix ans, le syndicat mixte devrait injecter 60 millions d'euros pour que la Cornouaille reste la première place de pêche fraîche en France, dans un contexte en pleine évolution.
Autre gros défi : le développement de la plaisance, très en retard en Cornouaille ! L'objectif est de gagner 30% de mouillages et de pontons supplémentaires dans les dix prochaines années.
Depuis le 1er janvier 2018, c'est un syndicat mixte qui gère les sept ports de pêche de Cornouaille.
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©Reportage Claire Louet et Stéphane Soviller