L'ARS (Agence régionale de Santé) de Bretagne vient de publier son rapport annuel sur la qualité des eaux de baignade, une qualité toujours au rendez-vous. Certaines plages passent pourtant à travers les règles des contrôles.
Si l’on en croit les chiffres que vient de publier l’Agence régionale de Santé de Bretagne (ARS), 99% des eaux de baignade contrôlées dans la région sont de bonne qualité ou tout du moins elles respectent en la matière les règles bactériologiques établies par l’Union européenne. 582 sites seront donc accessibles cet été.
600 zones sont suivies par l’ARS. En cas d’épisode de contamination, l'organisme évalue le risque pour la santé de la population et détermine les mesures de gestion adéquates. L'ARS peut notamment interdire temporairement la baignade voire définitivement si la plage concernée a été contrôlée négativement, sur plusieurs années consécutives. D'autres activités peuvent être limitées comme la pêche à pied.
Un enjeu de santé publique
Le risque infectieux associé à la baignade se traduit principalement par des gastro-entérites, des otites, des rhinites et des dermatites. Les eaux douces se voient aussi concernées par des risques particuliers, tels que la leptospirose et les proliférations de cyanobactéries.
D’une façon générale, l’apparition de troubles sur la santé dépend du niveau de contamination de l’eau, de l’état de santé du baigneur et de l’intensité de son exposition à l’eau contaminée. Les populations les plus sensibles restent les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes immunodéprimées.
Les chiffres de 2018
- 590 sites de baignade contrôlés (564 en mer et 26 en eau douce)
- près de 6 000 prélèvements d’eau et analyses microbiologiques
- plus de 300 prélèvements d’eau à des fins d’analyses des cyanobactéries et de leurs toxines