La plateforme logistique d'Amazon de Briec, dans le Finistère, a ouvert en octobre dernier, malgré des mois d'opposition locale. Loin de la centaine d'emplois promis, une trentaine de salariés reçoivent et trient les colis qui seront livrés en Bretagne. Découverte des coulisses en vidéo.
Les colis y arrivent tôt le matin, par camion, en provenance des entrepôts de la région parisienne. Ils sont triés en fonction de leur destination finale, quelque part en Bretagne.
"Tous les jours, on fait des choses différentes. Cela nous permet de ne pas toujours faire les mêmes gestes, et de ne pas nous blesser" explique Chloé, ce jour-là sur la ligne de tri, où l'on colle les étiquettes qui vont permettre de ranger les paquets au bon endroit.
À l'autre bout de la chaîne, et du vaste entrepôt, quelques-uns de la trentaine de salariés sont chargés de préparer le contenu des tournées pour les livreurs.
Comme Sabine, qui classe et range les colis dans des casiers à un rythme impressionnant, à l'aide d'un petit terminal fixé à son poignet.
Démarrage en douceur
Si l'activité à Briec est loin d'être à son maximum, il n'a pas été possible d'obtenir des chiffres précis sur le nombre de colis traités au quotidien. "Quelques milliers, assure François Borghesi, le responsable opérations Grand Nord et Belgique, le but c'est de croître dans les années à venir".
Avec 22 salariés aujourd'hui, et une trentaine d'ici peu, on reste loin de la centaine emplois promis. Idem pour les livreurs. Ils sont une cinquantaine à se présenter ce jour de portes ouvertes à la presse, alors que le chiffre de 250 était évoqué avant le lancement de la plateforme, en octobre dernier.
Une poignée de membres de l'association opposés à l'installation de la plateforme Amazon à Briec étaient présents.
(Avec Catherine Aubaile)