Concarneau : 600 marcheurs pour défendre la continuité du sentier côtier

Forte mobilisation, ils étaient quelque 600 marcheurs à Concarneau, dans le Finistère, ce dimanche 5 février 2023. Une marche revendicative pour demander l'ouverture continue du sentier côtier de la presqu'île du Cabellou.

Les marcheurs ont investi la presqu'île du Cabellou à Concarneau, dans le Finistère ce dimanche après-midi, sous la bannière de la défense du sentier du littoral. Un sentier, dont la continuité est rompue par des propriétés privées. Exemple, devant l'une d'elles, il y a un grillage et le sentier s’arrête, imposant aux promeneurs de passer par les rochers, un chemin dangereux et difficile d’accès. Certaines de ces résidences, avec accès direct à la mer, coupent le sentier en plusieurs endroits, et bloquent l’accès au public.

Depuis 1976, accès au domaine public maritime

Depuis 1976, la servitude de passage astreint les propriétés privées à laisser un accès au domaine public maritime. Ceux qui sont arrivés après ou ont construit après cette date, ne peuvent pas ignorer cette servitude. Or un tiers des sentiers côtiers du Finistère ne seraient pas accessibles au public.

Une réunion publique le 19 janvier dernier

La mobilisation de Concarneau a été organisée à l'initiative d’un collectif "Concarneau Solidaire et Durable" pour l’ouverture du sentier côtier, suite à une réunion publique le 19 janvier dernier, qui a réuni près de 100 personnes. À cette occasion, le collectif avait décidé de cette marche et de forcer le passage sur le sentier. 

Le dialogue et la concertation pour la mairie

La mairie de Concarneau, interpellée sur le sujet, répond dans un courrier, que le sentier du Cabellou n'était pas une priorité dans le contexte de crise énergétique actuelle. Cependant, elle relance le dossier "en privilégiant le dialogue et la concertation avec l’ensemble des propriétaires de la presqu’île du Cabellou", précise-t-elle. Avec eux, elle va "définir les aménagements dont une partie des coûts sera obligatoirement prise en charge par la commune", poursuit-elle encore.