Faest jouera au Novomax ce mardi soir, pour le festival de Cornouaille à Quimper. Le duo revisite des chants traditionnels de Haute Bretagne, enrobés d'harmonies blues.
Elle chante et joue de la guitare électrique. Lui est à la contrebasse et aux percussions. Faustine Audebert et Antonin Volson explorent ensemble depuis trois ans un large répertoire de Haute Bretagne. Des chansons et des complaintes choisies avec soin par Faustine Audebert, pianiste de formation et chanteuse traditionnelle bretonne. "Ce sont des chansons sur lesquelles on va pouvoir travailler à l’infini sur l’enrobage ", explique-t-elle.
"L’enrobage" de Faest
"L’enrobage" c’est cette touche particulière qu’apporte le duo à ces chants populaires : les accords de la guitare électrique pour les harmonies et les couleurs, la contrebasse et "la machine", pour le rythme. "Les percussions sont des sons que nous avons collectés nous-même", raconte Antonin Volson. "Des sons de notre environnement : des portes qui claquent des verres qui tombent, des grincements de serrures… ". Les deux musiciens travaillent sur les ambiances et les harmonies qui mettent en valeur l’univers parfois obscurs des chansons.Une poésie traditionnelle mais pas désuète
Car les textes et la poésie restent au cœur de cette expérience musicale. Ils sont traditionnels, mais pas désuets, selon Faustine Audebert. "Si on écoute la radio, je pense qu’au moins quatre chansons sur cinq parlent d’amour. L’amour heureux ou l’amour malheureux. C’est toujours d’actualité." De même pour "la mort, l’ivresse heureuse ou l’ivresse malheureuse". Ces thèmes universels sont présents dans la plupart des musiques populaires. "C’est un peu comme le blues de chez nous ", résume la chanteuse.Faest jouera ce mardi 24 juillet à 19h, au Novomax, pour le festival de Cornouaille à Quimper.