Les urgentistes de l'hôpital Quimper-Concarneau ont opéré un débrayage d'une heure cet après-midi, dans le cadre de la journée de mobilisation nationale des urgences. Ils réclament des moyens pour travailler dans de bonnes conditions.
Sur la rampe des urgences, infirmières et aides-soignantes manifestent leur lassitude. Elles sont une cinquantaine, soutenues par les médecins du service des urgences de Quimper-Concarneau. Quelques Gilets jaunes, présents comme usagers de l'hôpital, se sont joints à la manifestation. La colère gronde car le manque de moyens est de plus en plus pesant dans le quotidien de ces soignants. Pas assez de personnel ni de matériel ! Leurs revendications portent aussi sur la réouverture de lits d'hospitalisation.
Dans ce service, l'engorgement est une réalité : une moyenne de 150 patients par jour, avec, parfois, des pics jusqu'à plus de 200 patients. L'augmentation de l'activité aux urgences de l'hôpital de Quimper-Concarneau ne va pas de pair avec une hausse du personnel. Ici, les postulants ne sont pas légion, en particulier chez les médecins.
La direction de l'établissement hospitalier entend mener une réorganisation, notamment en réorientant les "fausses urgences" qui représentent deux-tiers des admissions.