Quimperlé. Manifestation contre la gestion de la crise sanitaire, 140 verbalisations

Des centaines de personnes se sont rassemblées ce dimanche à Quimperlé (Finistère), à l'appel de l'association "A l’ère libre" pour défendre "nos droits, nos libertés et nos enfants". 140 verbalisations ont été dressées par les gendarmes notamment pour non-port du masque.

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L'association bretonne "A l'ère libre"  a organisé ce dimanche 11 avril un rassemblement contre la gestion de la crise sanitaire à Quimperlé, une manifestation déclarée et autorisée par la préfecture (en vertu de l’article 3 du décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020). "Nous ne sommes pas une minorité" ont tenu à préciser les initiateurs de cette mobilisation.  

Plus de 600 personnes étaient réunies au parc de Bel Air. "Liberté, liberté" tous ont scandé ces mots, sans masque, un choix assumé. "Je n'ai pas peur. Je prends un traitement préventif, à base de vitamines, d'oligo-éléments. Cela fait un an que je vis très bien comme ça et si je dois l'attraper, je l'attraperai", a expliqué Muriel, venue des Côtes d'Armor. "Je pense à mes enfants, petits-enfants, penser qu'ils puissent porter un masque c'est inacceptable." 


Fabrice habite près de Brest. Lui a martelé :"Il y a d'autres maladies qui tuent pareillement. Il va falloir vivre avec et arrêter de supprimer des libertés au nom d'une maladie qui au final n'est ni Ebola ni la Peste noire." Et d'ajouter. "Je ne suis pas anti-vaccins, mes enfants sont vaccinés, ni anti-masques. Si les gens veulent le porter, ils le portent. Chacun est libre de faire ce qu'il veut. Beaucoup d'études montrent qu'à l'extérieur ces masques n'ont pas d'utilité, il n'y a pas d'efficacité prouvée."

Nous refusons d'accepter l'inacceptable, nous sommes des êtres à part entière, libres de mouvements et de décisions. Nous voulons offrir à toutes les générations futures, un souffle de liberté, où l'individu prime, et est responsable de ses actes, de ses actions et conséquences de ses actions. Ce vieux monde hygiéniste, codé, binaire, hyper-médiatisé, ayant une gouvernance archaïque et autoritaire ne répond pas, ne répond plus à nos attentes.

Prise de parole de l'association "A l'ère libre"

A la tribune se sont succédés différents discours, ceux de soignants, enseignants ainsi que des associations "A l'ère libre" ou "Reaction19" lancé par l'avocat italien Carlo Brusa. A ceux qui le taxent de complotiste, il pointe du doigt des dérives sécuritaires. "Ce sont les effets voyants de la dictature. Porter le masque alors que l'on sait pertinemment que sur les boîtes, il n'est pas écrit que cela protège !"


Proposer autre chose que la vaccination ou l'enfermement

Autre invitée, Martine Wonner, députée alsacienne, psychiatre et membre du collectif "Laissez les médecins prescrire". Elle a réaffirmé son positionnement sur la nécessité de traitements plutôt que la vaccination. "Toutes les personnes qui vont aller se faire vacciner sont des cobayes." "Je répète devant votre micro qu'il y a des traitements, que d'autres pays européens à côté de la France viennent d'autoriser l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme l'Italie. C'est le conseil d'Etat en Italie qui vient de l'autoriser, donc il y a urgence."


140 verbalisations

La préfecture du Finistère annonce 140 verbalisations pendant cette manifestation, pour non-port du masque, défaut d'attestation dérogatoire Covid-19. Dans un communiqué, elle dit déplorer que "contrairement à l’engagement des organisateurs, une grande partie des manifestants n’ait pas respecté les gestes barrières". 

Le Préfet du Finistère se réserve la possibilité d’engager des poursuites contre les organisateurs.

Un rassemblement condamné par des élus locaux

Dans un communiqué commun, Michaël Quernez, maire de Quimperlé, Sébastien Miossec, président de Quimperlé Communauté, et Erwan Balanant, député du Finistère regrettent la tenue de ce rassemblement. "Très attachés à la liberté d’expression et de manifestation nous condamnons cependant avec la plus grande fermeté les comportements irresponsables des personnes présentes et toutes celles et ceux qui ont contribué à l’organisation de ce dernier et ont ainsi par leur action délibérée mis en danger la vie d’autrui."

Selon eux, ces comportements "peuvent tout simplement réduire à néant tous les efforts que les habitants du Pays de Quimperlé consentent depuis un an pour lutter contre cette pandémie qui a fait près de 100 000 morts en France".

 

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