Ce samedi plusieurs rassemblements ont eu lieu en Bretagne, pour mettre fin à l’obligation du masque à l’école, à l'intiative du mouvement "Enfance et libertés".
Le port du masque pour les enfants suscite les débats. Ce 9 janvier, plusieurs rassemblements étaient organisés en France et dans la région, pour dénoncer cette obligation dans les écoles, dès l'âge de 6 ans.
Selon les parents, les effets néfastes du masque sont de plus en plus identifiés : maux de tête, lésions dermatologiques, baisse de l’hygiène, difficultés respiratoires, saignements du nez, troubles ORL, affaiblissement des défenses immunitaires, fatigue et apathie, pollution dans les apprentissages (pour s’exprimer, comprendre, apprendre), isolement, tristesse, angoisse anxiété et dépression, perte de motivation, refus d’aller à l’école, repli sur soi, malaises...
A Quimper, une centaine de personnes rassemblées
Dans le Finistère, à Quimper, une centaine de personnes était présentes. Des banderoles affichaient "Où sont les droits de nos enfants derrière leur masque" ou encore "Laissez nos enfants respirer."
Simeon a 10 ans. Il aimerait bien pouvoir retirer son masque, que la situation redevienne "normale". "On s'habitue mais on n'en peut plus. On respire moins bien. En chant, on chante moins bien, on entend moins ses camarades. "
On voudrait un protocole sanitaire qui respecte les enfants, qui portent le masque plus que les adultes.
Nicolas et Juliette ont décidé de faire retirer le masque à l'un de leur fils, en CE1, le 2 novembre et par principe de précaution. Considéré en "situation irrégulière", il a été radié de son école et poursuit maintenant son instruction à la maison. "Nous on veut pas qu'il ait de risques au niveau psychologique. On ne voulait pas que le port du masque devienne la norme."
Pour Mathurin, lui aussi père de famille, des éléments probants existent, notamment sur la contagiosité des enfants. Il cite les rapports de la société française de pédiatrie. "Il y a une espèce de polémique scientifique. Depuis deux mois que nos enfants à nous en primaire sont masqués, en maternelle ils ne le sont pas. Est-ce qu'il y a eu des cas d'enseignants contaminés par des enfants en maternelle ?"
La France manque encore de recul par rapport à cette problématique. Des psychologues aimeraient voir des études d'impact. L'institut national de santé publique du Québec a publié une revue rapide de la littérature scientifique, sur le port du masque par les enfants. Elle donne à voir les applications selon les pays et les constats soulevés.